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Actualités (inter)nationales en santé sexuelle - DECEMBRE 2023

Dernière mise à jour : 21 déc. 2023


 


24ème Congrès Société Française de Lutte contre le SIDA - SFLS

6 - 8 décembre 2023

Palais des Congrès - Tours



Programme : ICI

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Lancement de modèles pédagogiques de vulves 3D


Sexoblogue




Ces outils sont conçus pour enrichir et compléter les clitoris 3D transmis aux personnes ayant participé toute la journée à lors de la journée annuelle du Réseau Santé Sexuelle de la Métropole de Rouen Normandie le 05 Octobre 2023.


Ils représentent une avancée significative dans les ressources éducatives disponibles en matière de santé sexuelle : représentation réaliste des états de repos et d’excitation, flexibilité, résistance, choix des couleurs pour refléter la diversité des couleurs de peau...


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Les conseillers conjugaux et familiaux - interlocuteurs privilégiés en matière de santé sexuelle

Jeudi 7 décembre - 19h30 , Webconférence gratuite


AIUS




L'AIUS donnera la place aux Conseillers Conjugaux et Familiaux. Encore méconnu par beaucoup, ils sont pourtant une réelle ressource dans le parcours de soin sexologique.


1. Le conseil conjugal et familial, histoire, pratique et une formation à ne pas méconnaître en santé sexuelle (André Letzel, Sexologue, CCF, AIUS)

2. Quand la dimension sexologique s'invite dans l'entretien de CCF (Audrey Courbin, Sexologue, CCF, Couple et Famille)

3. Intérêt du CCF dans le parcours de soin des maladies chroniques - illustration clinique (Anne Dejean, CCF, présidente ANCCEF)


Inscription : ICI

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LES MIGRATIONS FONT BOUGER LE MONDE

Les immigrés : des acteurs clés de l’intégration et du développement des territoires d’ici et de là-bas

9 décembre 2023 de 9h00 - 13h00 / 14h30 - 18h00 

Campus Condorcet – Centre des Colloques  place du Front Populaire 93300 à Aubervilliers


Le Grdr-Migrations-Citoyenneté-Développement et ses partenaires




Les migrant.e.s, émigré.e.s/immigré.e.s, tissent et métissent les territoires, ici et là-bas.  Ils et elles, créent des passerelles et des partenariats durables entre leurs territoires d’origine et de destination, les « double-espace », et participent ainsi à l’atteinte des Objectifs du Développement Durable et à l’ouverture sur le monde.

De nombreux migrants, citoyens d’ici et de là-bas, acteurs économiques, culturels et sociaux, accompagnent et renforcent chaque jour ces initiatives. Et pourtant, l’action de tous ces acteurs est systématiquement absents des analyses et des débats publics ! C’est à nouveau le cas dans le contexte de la loi « migration et asile » en cours de débat à l’Assemblée nationale et au Sénat.

Pourquoi les chercheurs, pourtant quasiment unanimes pour souligner les aspects positifs des migrations, ne sont-ils pas entendus ? Pourquoi les médias ne reflètent-ils pas plus les différentes réalités des migrations et ne témoignent pas plus des initiatives de solidarité internationale portées ici par des acteurs issus des migrations ? Comment mieux comprendre les enjeux partagés qui relient les territoires entre eux, qu’ils soient « ici » ou « là-bas » ?

Avec ses partenaires au sein du programme ODDyssée, le Grdr-Migrations-Citoyenneté-Développement poursuit l’objectif de rendre visible les initiatives portées par les citoyens et citoyennes issus des migrations. Ils travaillent ensemble, avec les acteurs des territoires, élus, acteurs socio-éducatifs, ressortissants des diasporas, agents territoriaux, pour apprendre à mieux appréhender l’ « Autre » et contribuer ainsi au « savoir-vivre ensemble » et à la cohésion sociale.  Leurs actions d’Education à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale (ECSI) jouent un rôle majeur pour déconstruire les idées reçues sur les migrations.

Le Forum « Les migrations font bouger le monde » vous permettra d’échanger avec des ressortissants des diasporas, des élus locaux, des chercheurs, des acteurs de l’ECSI, qui partageront avec nous leurs expériences, savoirs et initiatives.


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Contraception : des disparités d’utilisation entre les femmes selon le niveau de revenu

Juliette Congy, Jean Bouyer et Elise de La Rochebrochard, 2023



En France, le droit à la contraception est un élément fondamental des droits sexuels et reproductifs. Cependant, une nouvelle étude menée par l’Ined en collaboration avec l’Inserm révèle que même avec une couverture totale des soins de santé pour les femmes à faible revenu en France, des inégalités persistent dans l’utilisation des contraceptifs remboursés : les femmes ayant de plus faibles revenus utilisent moins de contraceptifs que les autres, et cela à tous les âges de la vie reproductive. Cette étude met en évidence que la levée d’une barrière financière, à travers le remboursement, ne garantit pas l’absence d’autres barrières qui pourraient entraver l’accès à la contraception pour les femmes à faibles revenus.



Article source :

Juliette Congy, Jean Bouyer et Elise de La Rochebrochard, 2023, "Low-income women and use of prescribed contraceptives in a context of full health insurance coverage in France, 2019", Contraception 121: 1-4. Disponible sur /


 


Présentation du projet de loi inscrivant l’IVG dans la Constitution en Conseil des ministres et annonce de deux mesures importantes par le ministre de la Santé (Annonce)

12/12/2023


Gouvernement


Le projet de loi inscrivant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution a été présenté mardi 12 décembre 2023 en Conseil des ministres.

Il arrivera le 24 janvier à l’Assemblée nationale.


Dans la continuité de cet engagement, le ministre de la Santé et de la Prévention annonce deux mesures importantes :

L’élargissement de la possibilité, pour les sages-femmes, de pratiquer des IVG par voie instrumentale dans les établissements de santé. Au-delà de la capacité qui leur est donnée de réaliser des IVG médicamenteuses depuis 2016, cette compétence nouvelle constitue une réponse forte aux difficultés d’accès observées sur certains territoires. Le décret permettant aux sages-femmes de réaliser cette activité sera publié dans les prochains jours ;

En outre, le ministre de la Santé et de la Prévention a décidé d’une revalorisation de 25% des tarifs versés aux établissements de santé pour la réalisation des IVG, qui n’avaient pas été revus depuis 2016 et étaient significativement inférieurs aux coûts supportés par les établissements pour cette activité. Cette hausse significative témoigne de la priorité que le Gouvernement accorde à ces prises en charge, et valorise l’engagement des structures permettant l’accès de nos concitoyennes qui le souhaitent à l’IVG.


« Garantir cette liberté aux femmes, c’est agir au quotidien pour qu’elles aient accès le plus facilement possible à l’IVG. Pour cela, il faut maintenir la mobilisation des établissements et des professionnels de santé afin qu’ils assurent ces actes. C’est avec cet objectif de sécuriser toujours plus l’accès à ce droit que j’ai décidé de généraliser la pratique des IVG instrumentales pour les sages-femmes et de revaloriser les tarifs de l’IVG », a déclaré Aurélien ROUSSEAU, ministre de la Santé et de la Prévention.

 

Déplacement d’Aurélien Rousseau et de Bérangère Couillard dans le centre d’expérimentation des IVG instrumentales de la Pitié Salpêtrière (Paris)

12/12/2023

Gouvernement



Aurélien ROUSSEAU, ministre de la Santé et de la Prévention, et Bérangère COUILLARD, ministre déléguée chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, se rendront au centre d’expérimentation des IVG instrumentales de la Pitié Salpêtrière dans le 13ème arrondissement le mardi 12 décembre 2023.


Le 12 décembre 2023 sera présenté en Conseil des Ministres le projet de loi constitutionnel relatif à la liberté de recourir à l’interruption volontaire de grossesse. Cette semaine, le décret permettant aux sages-femmes de pratiquer des interruptions volontaires de grossesse (IVG) par voie instrumentale sera également publié.

Alors que le droit à l’IVG recule ailleurs dans le monde, le Président de la République et le Gouvernement renforcent ce droit en France, non seulement en l’inscrivant dans la Constitution mais également en y facilitant l’accès. La généralisation de la pratique des IVG instrumentales jusqu’à 14 semaines de grossesse est une mesure facilitant la garantie d’un accès à la santé des femmes. Cette mesure a été votée dans la loi de mars 2022 visant à renforcer le droit à l’avortement.


Déroulé prévisionnel :

16h45 Arrivée à Hôpital Pitié Salpêtrière

47-83 boulevard de l’Hôpital – 75013 Paris

Toute presse accréditée

16h50 Visite de la maison des femmes – Service obstétrique gynécologique

Toute presse accréditée

17h10 Micro tendu

Toute presse accréditée

17h15 Départ du Ministre Aurélien Rousseau

17h20 Temps d’échange avec les professionnels de santé

Toute presse accréditée

17h50 Départ de la ministre Bérangère COUILLARD


 

Surveillance des infections sexuellement transmissibles bactériennes en médecine générale, France métropolitaine, 2020-2022

12 decémbre 2023


Santé Publique France


Une augmentation des cas d'infections sexuellement transmissibles (IST) est observée en France depuis plusieurs années. Cet article quantifie et décrit trois IST bactériennes (infections à Chlamydiatrachomatis – Ct, gonococcies et syphilis) prises en charge en médecine générale en France métropolitaine.


Méthode – Les médecins généralistes du réseau Sentinelles déclarent et décrivent chaque semaine le nombre de cas de ces trois IST, confirmées biologiquement et vues en consultation. Les analyses ont porté sur les cas déclarés entre 2020 et 2022. Une estimation des taux d'incidence et une description des cas sont présentées.


Résultats – En 2022, le taux d'incidence des cas d'infections à Ct était de 102 cas pour 100 000 habitants (intervalle de confiance à 95%, IC95%: [89-114]), soit +16% par rapport à 2020. Celui des gonococcies était de 44/100 000 [36-52], soit +91% par rapport à 2020, et celui de la syphilis de 21/100 000 [15-27], soit +110% par rapport à 2020.

La part des dépistages par rapport aux diagnostics de cas symptomatiques a augmenté entre 2020 et 2022 (32,0% vs 50,0% pour la syphilis, 18,4% vs 35,3% pour la gonococcie et 47,0% vs 57,2% pour les infections à Ct). Les cas ayant une gonococcie ou une syphilis avaient, par rapport à ceux ayant une infection à Ct, plus de multipartenaires, plus d'antécédents d'IST, plus de co-infections par le VIH et plus de prises d'une prophylaxie pré-exposition (PrEP).


Conclusion – Les diagnostics d'IST bactériennes sont en progression en médecine générale depuis 2020. Le dépistage combiné des IST (VIH, IST bactériennes, hépatites B et C) chez les patients et leurs partenaires doit être proposé largement.


Auteurs : Niaré Daouda, Launay Titouan, Rossignol Louise, Lot Florence, Steichen Olivier, Dupin Nicolas, Bébéar Cécile, Berçot Béatrice, Hanslik Thomas, Ndeikoundam Ngangro Ndeindo, Blanchon Thierry, Chazelle Émilie

Bulletin épidémiologique hebdomadaire, 2023, n°. 24-25, p. 515-525



A télécharger (ci-dessous) :


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Prophylaxie pré-exposition (PrEP) de l’infection au VIH parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes répondant à l’enquête Rapport au Sexe 2023 : qui sont les éligibles ? Qui sont les usagers ?

12 décembre 2023


Santé Publique France


Introduction – La prophylaxie pré-exposition (PrEP) est un outil de prévention de l'infection au VIH pour les populations à haut risque d'exposition, dont les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH). Depuis 2021, la primo-prescription peut être délivrée en médecine de ville en plus des centres gratuits d'information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD) ou de l'hôpital. L'objectif de cet article est de décrire les profils des HSH éligibles à la PrEP, qu'ils l'utilisent ou non au cours des six derniers mois, et de déterminer les facteurs associés à sa non-utilisation.


Méthodes – Les données mobilisées sont issues de l'enquête Rapport au sexe (Eras) réalisée au premier semestre 2023, une enquête en ligne transversale et anonyme, auto-administrée et basée sur le volontariat auprès des HSH. Nous avons considéré qu'étaient éligibles à la PrEP les répondants multipartenaires non-séropositifs pour le VIH, ayant déclaré le non-usage systématique du préservatif avec des partenaires occasionnels dans les 6 derniers mois lors de pénétrations anales. Résultats – Sur les 19 307 répondants rapportant être des HSH, cisgenres, résider en France et ne pas vivre avec le VIH, 6 439 répondants (33,4%) répondaient aux critères d'éligibilité à la PrEP. Parmi ces derniers, 3 278 (50,9%) l'avaient utilisé au cours des 6 derniers mois et 3 161 (49,1%) ne l'avaient pas utilisé.

Par rapport aux usagers, les non-usagers étaient plus jeunes, moins souvent urbains, moins éduqués, avec une situation financière moins privilégiée, socialement moins connectés à la communauté gay et à ses modes de vie et également plus éloignés du système de soin et de l'offre médicale en santé sexuelle.


Discussion – Nos résultats soulignent la persistance de freins individuels et structurels à l'utilisation de la PrEP au sein d'une population de HSH ayant des comportements sexuels à haut risque d'exposition au VIH. Pour l'instant, l'ouverture de la primo-prescription de la PrEP en médecine de ville n'atteint pas les objectifs attendus dont la diversification des caractéristiques sociodémographiques des usagers éligibles.


Auteurs : Velter Annie, Champenois Karen, Girard Gabriel, Roux Perrine, Mercier Anna

Bulletin épidémiologique hebdomadaire, 2023, n°. 24-25, p. 542-552


Article : ICI



 

Diagnostics d’infection à VIH chez des hommes nés à l’étranger, contaminés par rapports sexuels entre hommes, France, 2012-2021

12 décembre 2023


Santé publique France


Introduction – Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) nés à l'étranger constituent une population particulièrement vulnérable vis-à-vis du VIH. L'objectif de cet article est de décrire les nouveaux diagnostics d'infection à VIH dans cette population en France, à partir de la déclaration obligatoire du VIH.


Matériel et méthode – L'analyse a porté sur les diagnostics d'infection à VIH en 2021 chez des HSH nés à l'étranger, déclarés au 30 juin 2022, et les tendances observées sur la période 2012 à 2021 ont été décrites.


Résultats – En 2021, le nombre d'HSH nés à l'étranger découvrant leur séropositivité a été estimé à 582 (intervalle de confiance à 95%, IC95%: [496-668]), soit 12% de l'ensemble des découvertes. Le nombre de découvertes dans cette population a augmenté régulièrement entre 2012 et 2019, alors qu'il a diminué chez les HSH nés en France et s'est stabilisé chez les hétérosexuel(le)s. L'âge médian des HSH nés à l'étranger ayant découvert leur séropositivité en 2021 était de 31 ans au moment du diagnostic. Ils étaient nés principalement en Afrique subsaharienne (33%, part en augmentation depuis 2012), en Amérique ou aux Caraïbes (24%, part en diminution), en Afrique du Nord (18%) ou en Europe (15%). Cette répartition par région de naissance est différente de celle observée chez les hétérosexuel(le)s né(e)s à l'étranger, qui étaient très majoritairement né(e)s en Afrique subsaharienne (76%). Le délai médian entre arrivée en France et diagnostic des HSH nés à l'étranger était de 3 ans. La part des diagnostics précoces était de 28% et celle des diagnostics tardifs, de 40%. Lors de la découverte de séropositivité VIH, 37% des HSH nés à l'étranger étaient co-infectés par une infection sexuellement transmissible (IST) bactérienne, proportion en augmentation depuis 2012.

Discussion-conclusion – Ces données soulignent la diversité des origines géographiques de la population des HSH nés à l'étranger diagnostiqués pour le VIH en France, et l'intérêt de la promotion du dépistage et de la PrEP en direction de cette population.


Auteurs : Cazein Françoise, Kunkel Amber, Velter Annie, Stefic Karl, Lot Florence

Bulletin épidémiologique hebdomadaire, 2023, n°. 24-25, p. 508-514


Article : ICI


 

« VIH et maladies infectieuses : la prévention et la prise en charge des populations fragiles et en situation de précarité ».

Mardi 12 décembre 2023 - 16h30 à 18h30

UC2m, 79 rue de Tocqueville 75017 Paris, Présentiel et visioconférence


Groupe Episcope de l’UC2m


Dans un contexte inquiétant de remise en cause de l’AME (Assistance médicale d’Etat), le groupe Episcope de l’UC2m, spécialisé sur les maladies infectieuses et le VIH, organise une conférence sur le thème « VIH et maladies infectieuses : la prévention et la prise en charge des populations fragiles et en situation de précarité ».


Seront abordées les problématiques rencontrées par les migrants et les populations fragiles lors d’un dialogue avec le Dr Bernard Jomier (Sénateur de Paris), le Pr Jean-Daniel Lelièvre (infectiologue, AP-HP), Giovanna Rincon (directrice de l’association Acceptess-T) et Maxime Chéron (responsable de la Mission Migrants du SamuSocial de Paris).

Echanges animés par le Dr Michel Bourrelly et le Dr Pascal Maurel.


Inscription : ICI

 

"Réduction des risques - Accompagner les usager.ère.s de produits psychoactifs"

Mercredi 13 décembre 2023 - 14h00 - 15h30 - Webinaire


ELSA


Ce webinaire est ouvert à toutes les équipes des associations membres et associations partenaires du réseau de la Plateforme ELSA.


Inscription : ICI

 

L'OUTIL RÉPONSES POUR ELLES, UN LEVIER POUR ACCOMPAGNER LES POPULATIONS VULNÉRABLES VERS LE DÉPISTAGE

14 décembre 2023 - 17h00 - Visio


Association Ikambere




Après 3 années riches en formations "Réponses pour elles", Ikambere organise un webinaire sur les impacts de l’outil et les expériences des professionnel.le.s formé.e.s sur tout le territoire français. 

 

Le webinaire sera également une opportunité d'échanger avec des expert.e.s sur l’accès au dépistage des femmes vulnérables.

 

De plus, Ikambere présentera ses deux nouvelles cartes "Réponses pour elles" sur les mutilations sexuelles et les violences faites aux femmes.

 

L'évènement est gratuit et l'inscription est obligatoire : ICI

Un lien de connexion au webinaire sera transmis aux personnes inscrites en amont de l'évènement.

 

Evènement organisé avec le soutien institutionnel de Gilead.


 

La prévention du suicide en images : le premier spot officiel du 3114

15 Décembre 2023




Porter en images la prévention du suicide et s’adresser au plus grand nombre, telle est la volonté du numéro national de prévention du suicide, le 3114. À travers un spot court et animé de 30 secondes intitulé « Tu comptes pour moi », l’enjeu est de transmettre un message essentiel sur un ton bienveillant et positif, à l’image de l’action du dispositif national.

Mettre en lumière la prévention du suicide pour le grand public

Le projet est ambitieux mais nécessaire. Depuis son ouverture en octobre 2021, le numéro national de prévention du suicide ne cesse de développer sa communication sur tous les canaux, notamment digitaux via son site Internet et ses médias sociaux. C’est avec la volonté d’offrir au dispositif la plus large visibilité possible que le choix s’est porté sur la création du premier spot officiel.


À travers la réalisation de ce spot, deux objectifs :

• Faire passer le message de la prévention du suicide, auprès du grand public, par le biais de personnages représentatifs des cœurs de cible du 3114 : les personnes en souffrance, l’entourage inquiet pour un proche ainsi que les professionnels prescripteurs.

Libérer la parole, en famille, entre amis ou entre collègues, afin de déstigmatiser un sujet encore bien trop tabou dans notre société actuelle.


Ce spot sera diffusé dès le vendredi 15 décembre 2023 sur l’ensemble des canaux de communication du 3114. Visionnez-le dès à présent en avant-première : https://youtu.be/jtP0Y9NhM6g



Présentation du dispositif national, le 3114


Confidentiel et gratuit, le 3114 est une ligne téléphonique professionnelle permettant de répondre aux besoins immédiats des personnes en recherche d’aide : écoute, évaluation, orientation et/ou intervention.

Elle s’adresse à toute personne en souffrance, à l’entourage inquiet pour un proche, aux personnes endeuillées par suicide ainsi qu’aux professionnels.

Assuré par des psychologues ou infirmiers spécifiquement formés, ce dispositif est accessible sur l’ensemble du territoire de métropole et d’outre-mer, 24H/24 et 7J/7.

Avec l’ouverture du 3114, le ministère de la Santé et de la Prévention continue de déployer la stratégie nationale de prévention du suicide impulsée par la feuille de route « Santé mentale et psychiatrie » de 2018. Sous le pilotage de ce ministère, la France propose ainsi des axes complémentaires tels que le dispositif VigilanS, le déploiement de réseaux Sentinelles, la prévention de la contagion suicidaire (www.papageno-suicide.com) et donc la mise en place du 3114, le numéro national de prévention du suicide.

  • 15 centres de réponse du 3114 répartis sur le territoire français

  • +450 000 appels reçus jusqu’à ce jour par le 3114


Pour plus d’informations,

Consultez le site : www.3114.fr

et les réseaux sociaux du 3114 : https://linktr.ee/3114_appel


Communiqué de presse (à télécharger ci-dessous) :


CP_3114_spotofficiel_13122023
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Sortie du Décret n° 2023-1194 du 16 décembre 2023 relatif à la pratique des interruptions volontaires de grossesse instrumentales par des sages-femmes en établissement de santé

JORF n°0292 du 17 décembre 2023


Légifrance

Article 1

La section 2 du chapitre II du titre Ier du livre II de la deuxième partie du code de la santé publique est complétée par deux articles ainsi rédigés :


« Art. D. 2212-8. - Les sages-femmes effectuant des interruptions volontaires de grossesse par méthode instrumentale justifient du respect des conditions suivantes :

« 1° Etre titulaire d'un diplôme ou disposer d'une expérience professionnelle répondant à l'une des situations suivantes :

« a) Etre titulaire du diplôme d'Etat de docteur en maïeutique mentionné à l'article L. 635-2 du code de l'éducation ;

« b) Disposer d'une expérience professionnelle préalable minimale d'un an dans le domaine de la santé de la femme, dont six mois en orthogénie, et avoir suivi une formation théorique préalable de deux jours portant sur le geste chirurgical d'interruption volontaire de grossesse, ses complications et l'analgésie locale ;

« c) Etre titulaire d'un diplôme universitaire en orthogénie ;

« 2° Avoir suivi une formation pratique, dont la réalisation est validée par le responsable du service au sein duquel est réalisée la formation, répondant aux conditions suivantes :

« a) L'observation d'au moins dix actes d'interruptions volontaires de grossesse par méthode instrumentale ;

« b) La réalisation d'au moins trente actes d'interruptions volontaires de grossesse par méthode instrumentale, sous la supervision d'un médecin ou d'une sage-femme, formé à cette activité et disposant d'une expérience en la matière de plus de deux ans ou ayant réalisé plus de soixante de ces actes.

« Le directeur de l'établissement siège de la réalisation de cette formation remet une attestation de formation à la sage-femme.


« Art. D. 2212-8-1. - Les interruptions volontaires de grossesse par méthode instrumentale mentionnées à l'article D. 2212-8 sont réalisées dans un établissement mentionné aux articles R. 2212-4 et R. 2212-5.


« L'organisation de l'établissement de santé permet l'intervention, sur site et dans des délais compatibles avec les impératifs de sécurité des soins, d'un médecin compétent en matière d'interruptions volontaires de grossesse par méthode instrumentale, d'un gynécologue-obstétricien et d'un anesthésiste-réanimateur. Elle permet la prise en charge, sur site ou par convention avec un autre établissement de santé, des embolisations artérielles, dans des délais compatibles avec les impératifs de sécurité des soins, par des médecins justifiant d'une formation et d'une expérience dans la pratique de ces actes. »


A retrouver : ICI


 

Nouvelle campagne de sensibilisation de lutte contre les violences

17décembre 2023

Association "En avant toutes"


1 jeune sur 7 est victime de violences

Pour sensibiliser et assurer l’écoute et l’accompagnement des personnes victimes de violences, nous vous présentons “Ceci n’est pas un message d’amour”, notre nouvelle campagne de sensibilisation et d’appel à la générosité.


Spot de sensibilisation : ICI

Tchat d'écoute : ICI


 

"La santé des personnes trans"

Arnaud Alessandrin

Décembre 2023

Questions de Santé Publique - IREPS



Article (téléchargement ci-dessous) :


Web_QSP47_IReSP_47_2023047
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A VENIR

 

Série thématique de trois webinaires "Genre & Mobilité".

Webinaire 1 "Genre et espace public dans l'urbain"

Vendredi 12 janvier 2024 - 14h à 16h


Deux interventions :

Camille Martinez, EVS. Genre et espace public.

Manon Marguerit, LVMT. (En)jeux de proximité spatiale et émotionnelle dans la relation de Care entre l’agent·e de station et les victimes de violences sexuelles sur le réseau ferré RATP.


L'inscription au webinaire est gratuite mais obligatoire à l'adresse suivante : ICI

Les liens vers la réunion seront communiqués avant chaque séance aux personnes inscrites. Les séances du webinaire sont enregistrées.


Prochaines dates:

26 janvier 2024 de 14h à 16h : "Performances de genre dans la mobilité" avec Claire Pelgrims (LVMT) et Milan Bonté (HABITER)


2 février 2024 de 14h à 16h : "Genre et approches intersectionnelles de la mobilité" avec Emma Peltier (LVMT) et Florent Chossière (Institut Convergences Migration)


Les informations et liens d'inscription sont à retrouver : ICI


 

Conférence | Prendre soin des LGBTI+

18 et 19 janvier 2024 - 9h à 17h30

MSH Paris Nord

Plénières retransmises en ligne




La conférence Prendre soin des LGBTI+ : évolutions et défis d’un champ d’action et de recherche part d’un constat simple : les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexes (LGBTI+), dans leur diversité, font face à des défis de santé spécifiques, auxquels le système de santé peine encore à répondre adéquatement. Ces enjeux de santé spécifiques s’expliquent en grande partie par les violences et discriminations structurelles dont font toujours l’objet les populations LGBTI+. Au sein du système de santé, les parcours de soins des LGBTI+ sont parsemés de maltraitances médicales qui nuisent à la prise en charge adéquate de leurs besoins. Les violences et la stigmatisation vécues ou anticipées, le manque de formation des professionnel·les de santé aux réalités des personnes LGBTI+, en plus d’autres barrières – géographiques, économiques et administratives – dans l’accès aux soins, peuvent affecter la confiance dans le personnel soignant et produire du renoncement aux soins.

Depuis plusieurs décennies, ces constats ont incité les premier·ères concerné·es à mettre en place des interventions pour prendre soin des membres de leurs communautés, en particulier dans le contexte de l’épidémie de VIH/sida. En France, les offres de santé dédiées aux LGBTI+ sont aujourd’hui diverses, souvent portées par des alliances entre milieu associatif et professionnel·les de santé, s’inspirant d’exemples issus d’autres contextes, francophones et anglophones. Ce tissu d’acteurs·rices est dynamique mais reste encore fragile et peu reconnu par les autorités sanitaires. Notre conférence propose de rendre compte de cette diversité, du pouvoir d’agir des individus et des communautés concernées, en croisant les regards associatifs, scientifiques et médicaux.

L’équipe d’organisation de la conférence est très heureuses d’accueillir une grande diversité d’interventions pour en discuter sur les deux journées de cette conférence !

Cette conférence francophone et interdisciplinaire s’appuie sur le travail de l’équipe de recherche de l’étude Services de santé auprès des minorités LGBTI+ (SESAM-LGBTI+). Elle a pour objectif d’ouvrir un espace d’échanges autour des enjeux sociaux, politiques et cliniques d’un champ d’action et de recherche qui a connu des évolutions importantes ces dernières années. La conférence vise également à consolider un réseau de collaboration francophone au sein duquel s’échangeront des analyses, des méthodes et des retours réflexifs et critiques.


Consulter le site du colloque avec le programme détaillé : ICI


Inscription : ICI

 

Formation : Contraception dite masculine : connaître, transmettre, orienter

Le 6 février 2024


Planning Familial Ile de France



Préinscription : ICI

Contact :

Fédération Régionale Île-de-France 4, Square Saint-Irénée - 75011 PARIS 01 47 00 26 87 formation@planningfamilial-idf.org | contact@planningfamilial-idf.org

 

Formation : Genre et Santé Sexuelle

Les 5, 6, 11 et 12 mars 2024


Planning Familial Ile de France



Préinscription : ICI

Contact :

Fédération Régionale Île-de-France 4, Square Saint-Irénée - 75011 PARIS 01 47 00 26 87 formation@planningfamilial-idf.org | contact@planningfamilial-idf.org

 

Formation : Violences conjugales et intrafamiliales : comprendre, repérer, prendre en charge et sensibiliser

Les 25 et 26 mars 2024


Planning Familial Ile de France




Préinscription : ICI

Contact :

Fédération Régionale Île-de-France 4, Square Saint-Irénée - 75011 PARIS 01 47 00 26 87 formation@planningfamilial-idf.org | contact@planningfamilial-idf.org


 

Journées scientifiques de l’ANRS - Maladies infectieuses émergentes

21 et 22 mars 2024

Centre International de Conférences Sorbonne Université à Paris


Ce rendez-vous des communautés scientifiques permet le partage des avancées de la recherche dans tous les domaines de l’agence : VIH/sida, hépatites virales, IST, tuberculose et maladies infectieuses émergentes.


Plus d’information prochainement sur le programme et les modalités d’inscription.


Journée d'étude "La maternité, un levier de participation politique féminine ?

Modalités, ressorts et effets des investissements politiques de la maternité."

20 juin 2024

Université Paris-Est (site Champs sur Marne)


Appel à communication :

Calendrier

26 février 2024 : date limite de réception des propositions de communications (5000 signes maximum)

11 mars 2024 : sélection des communications

6 juin 2024 : date limite d’envoi des textes de communication (maximum 30 000 signes)

20 juin 2024 : tenue de la journée d’études à l’Université Paris-Est

Les propositions de communication sont à envoyer à jematernitepol@proton.me

Au plaisir de vous lire et de vous rencontrer,


Le comité d’organisation

Olivia Vieujean (Centre Georg Simmel, LAMC ULB)

Félicie Roux (Lab’URBA)

Chloé Buton (CHREC)

Violette Arnoulet (Lab’URBA)

Avec le soutien du groupe Justice Espace Discriminations Inégalités, Labex Futurs urbains



 

 

RAPPELS


 

Vous avez plus de 50 ans et vous vivez avec le VIH ?

Vous êtes un ou une professionnelle accompagnant des PVVIH de plus de 50 ans ? Participez à notre étude inter-associative "Vieillir avec le VIH" !


Les Actupiennes, Actions Traitements, Aides, Comité des familles, Da Ti Seni, Envie, Grey Pride, La Maison de vie, Les Petits Bonheurs, Marie Madeleine, RSMS, Séropotes, Sidaction et Tempo, MoiPatient

Aujourd’hui, 50% des personnes séropositives françaises ont plus de 50 ans. S’il est désormais possible de vieillir avec cette maladie, beaucoup ne pensaient pas avoir cette chance et n’ont pas toujours prévu leur avenir.


Afin d’évaluer leurs besoins et leurs attentes, 14 associations - Les Actupiennes, Actions Traitements, Aides, Comité des familles, Da Ti Seni, Envie, Grey Pride, La Maison de vie, Les Petits Bonheurs, Marie Madeleine, RSMS, Séropotes, Sidaction et Tempo - s’associent pour mener avec MoiPatient l’étude “Vieillir avec le VIH” en proposant 2 questionnaires (accessibles sur le même lien) :


• 1 questionnaire à destination des personnes de + de 50 ans concernées par le VIH

• 1 questionnaire pour les professionnels et professionnelles qui les accompagnent (venant de la santé, du travail social, de la médiation, ...)


> 3 mois pour répondre : lancée le 26 septembre 2023, l'étude fermera le 26 décembre 2023 !


+ d'informations : ICI


 

Grande enquête sur l'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle

Octobre à décembre 2023


Saisines participatives du CESE




L’Education à la vie affective, relationnelle et Sexuelle (EVARS) vise à promouvoir des relations affectives saines, l’impératif de consentement, la reconnaissance des orientations sexuelles et des minorités de genre et la lutte contre les inégalités.


La Délégation des Droits des Femmes et à l’Egalité du CESE s'est saisie de ce sujet et a besoin de vous afin de :

- Recenser les principaux freins à la mise en œuvre de cette éducation, les résistances

- Formuler des préconisations afin d'améliorer la mise en œuvre et la réception de cette éducation


Reconnue comme un moyen de lutte pour combattre les violences et l’exploitation sexuelles des mineures et des mineurs, l'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle soulève pourtant de vifs débats en France et en Europe.


Pour traiter ce sujet complexe, parfois tabou, le CESE a choisi de déployer un dispositif ambitieux, permettant de recueillir la parole des citoyennes et citoyens, en deux étapes :

- Des questionnaires en ligne et des appels à contribution, organisés par public ouverts jusque décembre 2023 ;

- Une journée délibérative, qui se tiendra le 13 mars 2024 au CESE.


Questionnaires destinés à :

Une ou un jeune

Professionnelle ou un professionnel en milieu scolaire ou en centre de formation d'apprentis

Professionnelle ou un professionnel hors milieu scolaire


+ d'informations : ICI

Questionnaires : ICI



 


Revalorisation du cursus et du métier de sexologue en France plus de 495 personnes référencées et vous ?

(Septembre 2023)

Message relayé :


Bonjour,


Si vous recevez ce message, c'est que vous êtes diplômé.e.s ou étudiant.e.s du DIU de sexologie.


De par nos professions initiales respectives, nous avons plus de devoirs, de contraintes et de freins juridiques que des personnes non formées en sexologie. Est-ce normal pour les patients ?


La note juridique suivante https://tinyurl.com/zpc2tp28 vous explique pourquoi et comment revaloriser le DIU de sexologie et le métier de sexologue en France.


Je vous invite à remplir (en 2 minutes) ce formulaire afin de vous référencer et être tenu.e informé.e des futures avancées : https://tinyurl.com/ycrcfd77


En trois mois (Juin-Août 2023), 495 personnes se sont référencées, dont une quarantaine d’enseignant.e.s du DIU.

Il n’y a ni demande d’affiliation, ni cotisation, cette première approche se veut simple, gratuite et anonyme.


Cette démarche est officiellement soutenue par :


Le Syndicat National des Médecins Sexologues dont l’AG s’est réunie le samedi 24 juin 2023.

Le Centre International de Formation et de Recherche en Sexologie dont le CA a voté le soutien le 5 juillet.

L’AIUS dont le CA a voté le soutien à ce mouvement le 11 juillet.

L’ASCLIF le 17 juillet.

D’autres instances en sexo vont être sollicitées afin d’obtenir leur soutien.


Le président du collège français de sexologie et santé sexuelle souhaite faciliter la diffusion de cette note juridique et le référencement de chacune et de chacun.

Toute demande de suppression dudit référentiel par la personne concernée sera immédiatement exécutée, elle cessera de recevoir les informations concernant les avancées en la matière.



Bonne lecture


Nicolas, Sexologue à Toulouse

PS : Je ne suis pas juriste, mais j’ai tenté de vulgariser ce qui m’a été expliqué par des experts juridiques sur la question de : « qui a le droit de faire quoi en sexologie en France » ?

Je ne suis membre et ne représente aucun.e association, syndicat ou société savante en sexologie ou autre science. Je n'ai aucune ambition personnelle ou professionnelle par ce vecteur, ne vous fais aucune promesse à part de recueillir votre avis sur cette question simple : souhaitez-vous revaloriser le cursus et le métier de sexologue en France ?



 

Organisation des structures de prévention et de prise en charge en santé sexuelle

Rapport IGAS

Juin 2023 (Parution)




Rapport (télécharger) :

IGAS_2023_Organisation des structures de prévention et de prise en charge en santé sexuell
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Télécharger • 3.78MB

+ d'informations : ICI


 


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