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Actualités (inter)nationales en santé sexuelle - JANVIER 2024

Dernière mise à jour : 24 janv.


 

Fausse couche : la personne concernée peut demander un arrêt de travail sans délai de carence

Assurance Maladie


Travailleuse salariée, artisane, commerçante ou professionnelle libérale, vous pouvez bénéficier d’un arrêt de travail pour maladie sans délai de carence si vous subissez une interruption spontanée de grossesse (fausse couche).


Depuis le 1er janvier 2024, en cas d’interruption spontanée de grossesse (fausse couche), il est possible de bénéficier d’un arrêt de travail pour maladie sans application du délai de carence (1).

Pour mémoire, le délai de carence est le délai de 3 jours pendant lequel une personne ne perçoit aucune indemnisation de son arrêt de travail. Sa suppression dans le cas d’un arrêt maladie pour fausse couche permet donc une indemnisation de l’Assurance Maladie dès le 1er jour d’arrêt.

Cette mesure s’applique aux salariées, aux artisanes, aux commerçantes et aux professionnelles libérales, sous réserve des conditions d’ouverture de droit.


QUELLES SONT LES CONDITIONS POUR OBTENIR UN ARRÊT DE TRAVAIL SANS JOUR DE CARENCE ?

Si votre médecin constate une incapacité de travail faisant suite à une interruption spontanée de grossesse (fausse couche) ayant eu lieu avant la 22e semaine d'aménorrhée, il peut vous prescrire un arrêt de travail qui sera indemnisé dès le premier jour de cessation de votre activité.

Cette prescription intervient via un formulaire papier spécifique pour lequel vous devez respecter les démarches applicables habituellement comme pour tout arrêt de travail pour maladie, en fonction de votre statut professionnel.


+d'informations : ICI


 

Les protections hygiéniques réutilisables remboursées pour les moins de 26 ans

Et les préservatifs "féminins" accessibles gratuitement pour les moins de 26 ans, en pharmacie et sans ordonnance.

La loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour l’année 2024

Application Courant 2024



Issue de la loi de financement de la Sécurité sociale 2024, cette mesure concernera les jeunes de moins de 26 ans et les bénéficiaires de la protection complémentaire santé solidaire. Service-Public.fr vous explique cette mesure qui entrera en vigueur courant 2024.


La loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour l’année 2024, du 26 décembre 2023, dispose de la gratuité des protections hygiéniques réutilisables, sous conditions.

Elle a été publiée au Journal officiel le 27 décembre 2023.

Les jeunes âgées de moins de 26 ans et les bénéficiaires de la protection complémentaire santé solidaire (C2S) pourront bénéficier de la gratuité des protections périodiques réutilisables. Cela concerne environ 6,7 millions de personnes.


Pour bénéficier de la gratuité sur les protections périodiques réutilisables, il faudra se rendre en pharmacie. La prise en charge est à hauteur de 100% pour les bénéficiaires de la C2S. Elle est à hauteur de 60% pour les personnes de moins de 26 ans. Les 40% restants sont dans la majorité des cas compensés par les organismes complémentaires.

Seules les protections périodiques réutilisables sont éligibles. Une liste des produits de protection réutilisable sera précisée prochainement : les produits devront respecter des normes de qualité visant à assurer leur non-toxicité sanitaire et environnementale.

Cette mesure vient s'ajouter à d'autres dispositions de prévention de la santé des jeunes déjà prises ou prévues dans la loi de financement pour la Sécurité sociale 2024.


En plus de la prise en charge des protections périodiques réutilisables, la LFSS 2024 dispose de la gratuité des préservatifs masculins et féminins pour les moins de 26 ans, en pharmacie et sans ordonnance.

Cela était déjà possible pour les préservatifs masculins : depuis le 1er janvier 2023, les préservatifs des marques « Eden » et « Sortez couverts ! » sont pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie.


Texte de référence : ICI


En savoir plus : ICI



 

Le Centre de référence sur les agents tératogènes (CRAT) a modernisé son site et mis à jour la liste des médicaments dangereux en cours de grossesse.



Lien vers la liste sur le CRAT : ICI

 

Diagnostic complexe d’endométriose : la HAS propose un accès au test salivaire Endotest® dans le cadre du forfait innovation

08/01/2024


HAS


En France, près de 2 millions de femmes adultes sont susceptibles de se demander si une endométriose est à l’origine de leurs douleurs pelviennes chroniques. Mais le diagnostic de cette maladie, responsable d’infertilité et dont l’impact sur la qualité de vie peut être très lourd, est parfois difficile. C’est pourquoi la Haute Autorité de santé s’est autosaisie afin d’évaluer, en vue du remboursement, l’efficacité et l’utilité clinique du test diagnostique salivaire Endotest®, développé par la société Ziwig. Si la HAS reconnait le caractère innovant et les performances diagnostiques de ce test qui a vocation à être réalisé en 3e intention après les examens cliniques et d’imagerie, les données restent trop préliminaires pour accorder un avis favorable au remboursement de droit commun. Elle propose donc de permettre un accès précoce et sécurisé des femmes à ce test, dans le cadre d’un forfait innovation qui permettra de recueillir les données manquantes aujourd’hui.


Le diagnostic de l’endométriose repose en première intention sur un examen clinique, et en 2e intention sur un bilan d’imagerie comportant une échographie pelvienne et une IRM pelvienne réalisée ou relue par un spécialiste. Lorsque les lésions sont superficielles ou minimes, l’imagerie peut être non concluante ou négative. En cas de douleurs pelviennes intenses et résistantes à un traitement bien conduit (antalgiques, pilule, suppresseurs ovariens…), ou en cas de désir de grossesse, une cœlioscopie pour confirmer le diagnostic d’endométriose peut être envisagée, si un projet thérapeutique chirurgical partagé avec la patiente lui est associé. La HAS rappelle que comme tout acte chirurgical, l’examen cœlioscopique est invasif : il n’est pas anodin et présente des risques. Or il peut s’avérer inutile, soit qu’on ne trouve pas de lésions caractéristiques de la maladie, soit que même une fois celles-ci enlevées, l’état de santé de la femme ne s’améliore pas. Dans ces cas de diagnostic complexe, une alternative non invasive trouverait donc sa place : en cas de résultat négatif, elle éviterait les cœlioscopies inutiles et conduirait à rechercher d’autres pathologies en vue d’une prise en charge adaptée.

C’est dans le contexte d’une forte et légitime attente des patientes et des professionnels que la HAS s’est autosaisie pour évaluer Endotest® en vue de son remboursement. Après avoir accompagné le fabricant dans le recueil des données lors des premières phases de développement clinique, la HAS publie aujourd’hui son avis sur la prise en charge de ce test. Si elle en reconnaît le caractère novateur et l’efficacité diagnostique, elle souligne la nécessité de mener des études complémentaires visant à évaluer son utilité clinique dans la pratique courante. C’est pourquoi elle propose dans un premier temps un accès précoce et sécurisé dans le cadre du forfait innovation.

Un test prometteur, à positionner en 3e intention, lorsque le diagnostic est complexe

Test salivaire permettant de caractériser l’expression de multiples biomarqueurs dans le cadre du diagnostic de l’endométriose, Endotest® n’entre pas dans la catégorie des tests rapides d’orientation diagnostique (TROD). Si le prélèvement est susceptible d’être réalisé directement par la patiente, il s’agit d’un examen de biologie médicale complexe puisqu’il implique la réalisation d’un séquençage haut débit et l’utilisation d’un algorithme conçu par intelligence artificielle au sein d’un laboratoire de biologie médicale spécialisé.

La HAS a réalisé son évaluation à partir des données transmises par le fabricant, des recommandations de prise en charge de l’endométriose et du recueil de la position des professionnels de santé impliqués et des associations de patientes. Cette évaluation a mis en évidence de très bonnes performances diagnostiques pour Endotest® (95% de sensibilité et 94% de spécificité) et a souligné les fortes attentes et le potentiel important de ce test dans la stratégie de prise en charge des patientes.

Ce test pourrait montrer une utilité chez les patientes de 18 ans et plus en âge de procréer, pour lesquelles une endométriose est fortement suspectée et présentant des douleurs pelviennes non contrôlées par un traitement médical empirique ou ayant un désir de grossesse. Le test permettrait ainsi de diminuer le nombre de coelioscopies inutiles réalisées chez ces patientes, lorsque le bilan d’imagerie de référence est négatif ou incertain.

Néanmoins, l’utilité clinique d’Endotest® n’est pas encore démontrée. En effet, les données transmises par le fabricant ne permettent pas de démontrer l’impact favorable d’Endotest® dans la prise en charge des patientes. De plus, les éléments disponibles ne permettent pas d’estimer précisément la population ciblée par ce test. Un déploiement large pourrait donc provoquer un usage inapproprié de ce test perçu comme « simple et rapide » mais dont l’usage est complexe et le prix élevé.

Au total, en dépit d’éléments très prometteurs, la HAS note, à ce stade, un manque de données essentielles pour statuer sur la pertinence d’un remboursement pérenne d’Endotest®. Pour autant, la Haute Autorité de santé reconnait son caractère innovant par sa nouveauté dans l’indication, son caractère non invasif et son potentiel à couvrir un besoin médical qui ne l’est pas.

Une prise en charge précoce et sécurisée grâce au forfait innovation dans l’attente de nouvelles données cliniques

S’il n’est pas encore possible de statuer sur le remboursement pérenne d’Endotest®, ce dernier est cependant susceptible de répondre favorablement aux critères du forfait innovation. Ainsi, des patientes pourraient bénéficier d’un accès précoce, encadré et sécurisé à Endotest®, avec une prise en charge dérogatoire conditionnée à la réalisation de l’étude d’utilité clinique. Celle-ci permettrait l’obtention des données encore manquantes, telles que l’impact du test sur la prise en charge des patientes, une estimation du volume de prescription du test dans la population cible, l’acceptabilité des patientes... Ces données sont effectivement indispensables pour répondre aux attentes importantes et légitimes des patientes et des professionnels quant à son usage dans la pratique. Leur obtention permettra, dans un délai raisonnable, de statuer sur le remboursement pérenne d’Endotest®.

Dans le cadre de ses actions d’accompagnement, la HAS pourra assurer un soutien méthodologique pour l’élaboration de l’étude d’utilité clinique. Elle souligne également la nécessité d’impliquer les professionnels de santé et les patientes dans le processus d’élaboration du protocole.

Le forfait innovation

Dispositif de prise en charge dérogatoire et temporaire, le forfait innovation a vocation à faciliter l’accès des patients à des technologies innovantes (actes professionnels, dispositifs médicaux ou dispositifs médicaux de diagnostic in vitro). Il permet en pratique à un industriel ou un conseil national professionnel d’obtenir la prise en charge financière de sa technologie dès la mise en place de l’étude clinique qui établira la preuve de son efficacité. Le forfait innovation est accordé par les ministres chargés de la Santé et de la Sécurité sociale après avis de la HAS sur l’éligibilité de la demande, c’est-à-dire le caractère innovant de la technologie concernée et la pertinence du protocole de l’étude clinique proposée.

Communiqué de presse : ICI



 

Grande Précarité et troubles psychiques - Intervenir auprès des personnes en situation de grande précarité présentant des troubles psychiques

RECOMMANDATION DE BONNE PRATIQUE - HAS

Mis en ligne le 18 janvier 2024


Contexte

Les personnes en situation de grande précarité (sans logement personnel) présentant des troubles psychiques rencontrent de multiples difficultés d’accès aux soins et aux dispositifs sociaux :

les dispositifs sanitaires et sociaux apparaissent saturés, dans un contexte d’augmentation des populations en situation de grande précarité et de diversification de leurs profils ;

les modes d’intervention, d’organisation et de financement demeurent cloisonnés et les professionnels peuvent redouter de se retrouver seuls face à des situations complexes ;

les parcours de vie de ces personnes sont marqués par les ruptures, l’exposition à la violence, l’expérience de la stigmatisation et de la discrimination ; il peut en résulter un désengagement par rapport aux dispositifs sociaux et de santé.


Quels sont les objectifs de cette recommandation ?

Les recommandations « grande précarité et troubles psychiques » visent à améliorer l’accès des personnes en situation de grande précarité présentant des troubles psychiques à des soins et un accompagnement adaptés ainsi que la qualité et la pertinence des interventions en définissant des repères communs (postures, pratiques, organisations) aux acteurs intervenant auprès de ces publics.


À qui s’adresse cette recommandation ?

Les recommandations de bonne pratique s’adressent aux professionnels du champ de la santé et aux professionnels des secteurs social et médico-social. Elles concernent aussi les professionnels du logement et les acteurs de « première ligne » (bénévoles, police, pompiers, etc.) intervenant auprès de ces publics ainsi que les responsables publics au niveau national et territorial.


10 messages clés

  • 1.Proposer une approche globale incluant l’accès à un logement (ou un « chez-soi ») et un accompagnement clinique et social adaptés.

  • 2.Mettre en place des démarches « d’aller vers », un accueil et un accompagnement inconditionnels, souples et inclusifs, ainsi qu’une réponse rapide aux besoins fondamentaux. « Rester avec » les personnes aussi longtemps que nécessaire.

  • 3.Proposer des interventions (soins et accompagnement) qui :

prennent en compte l’impact des traumatismes (approches « sensibles au trauma ») ;

soient centrées sur le pouvoir d’agir des personnes, leurs forces, leurs choix et désirs dans la perspective de leur rétablissement ;

s’inscrivent dans la pluridisciplinarité, travaillée :

au sein des équipes (qui peuvent intégrer des pairs-aidants parfois les plus à même de faire lien avec des personnes très éloignées des soins et de l’accompagnement),

entre les équipes des secteurs sanitaire (psychiatrie et soins primaires notamment), social, médico-social, et du logement ;

s’adaptent aux vulnérabilités spécifiques (liées aux troubles associés addictifs ou cognitifs, à l’âge, au genre, au parcours migratoire) ;

s’appuient sur les principes de la réduction des risques et des dommages en les adaptant à la nature des troubles psychiques.

  • 4.Assurer l’accès effectif des personnes à l’ensemble de leurs droits et en promouvoir la reconnaissance.

  • 5.Lutter contre la stigmatisation et les discriminations dont les personnes sont victimes.

  • 6.Organiser un dispositif de repérage précoce des troubles psychiques et des vulnérabilités psychosociales, apporter une réponse dès les premières demandes et accompagner les périodes de transition (sorties d’hospitalisation, etc.).

  • 7.Anticiper et gérer les crises psychiatriques.

  • 8.Développer des réponses à la hauteur des besoins : développement d’une offre de logement et d’hébergement adaptés, d’une offre de soin en psychiatrie et santé mentale et d’accompagnement social et médico-social suffisantes et adaptées. Assurer la pérennité et la généralisation des dispositifs pertinents (équipes mobiles psychiatrie précarité (EMPP), programme un « chez-soi d’abord », résidences accueil, dispositifs innovants intégrant intervention psychiatrique, accès au logement et accompagnement social).

  • 9.Coordonner l’action des professionnels et des structures sur un territoire.

  • 10.Former les équipes à la double problématique des troubles psychiques et de la grande précarité et les soutenir.



Fiches outils et +d'informations : ICI


 

Publication du numéro hors-série "Santé des minorités sexuelles, sexuées et de genre" du 11/04/2023 accessible gratuitement

15/01/2024

SFSP


Accès : ICI

 

APP ANRS

15 janvier 2024


1) L’appel à projets générique VIH/sida, IST, hépatites virales, tuberculose (2024-2) porte sur :

  • l'ensemble des recherches sur le VIH/sida, sur les infections sexuellement transmissibles (IST), sur les hépatites virales, sur la tuberculose, y compris les recherches sur leurs co-infections ;

  • les recherches sur d’autres infections ou pathologies dès lors qu’elles sont utiles à la

compréhension du VIH/sida, des IST, des hépatites virales et/ou de la tuberculose ;

  • les recherches sur l’impact d’autres infections ou pathologies, notamment la Covid-19, sur l’état de santé, la prise en charge ou le dépistage ou la prévention du VIH/sida, des IST, des hépatites virales et/ou de la tuberculose.

Vous pouvez déposer des demandes de financement pour des :

projets de recherche et des contrats d'initiation d'une recherche ;

allocations de recherche pour des doctorants et post-doctorants.

Les financements sont ouverts à tous les laboratoires de recherche français, publics ou privés, ainsi qu'aux laboratoires étrangers associés à un laboratoire français dans le cadre d'un projet de recherche.

Clôture : 15 mars 2024



2) L'appel à projets colloques et publications (2023-4)

L’appel à projets colloques et publications couvre l’ensemble des champs thématiques de l’agence :

  • l’ensemble des recherches sur le VIH/sida, sur les infections sexuellement transmissibles (IST), sur les hépatites virales, sur la tuberculose, y compris les recherches sur leurs co-infections ;

  • les recherches sur les maladies infectieuses émergentes et réémergentes.


Il est possible de soumettre une demande de financement de manière continue sur toute l’année, selon le calendrier prévisionnel suivant :

1er janvier - 14 mars

15 mars - 14 juin

15 juin - 14 septembre

15 septembre - 15 décembre

Clôture : 14 mars 2024


Pour en savoir plus et déposer vos dossiers

Accédez aux règlement complets, récapitulant notamment le périmètre des appels à projets et les critères d'éligibilité, ainsi que les conditions particulières de financement de l’ANRS MIE : ICI



 

Série thématique de trois webinaires "Genre & Mobilité".

Webinaire 1 "Genre et espace public dans l'urbain"

Vendredi 12 janvier 2024 - 14h à 16h


Deux interventions :

Camille Martinez, EVS. Genre et espace public.

Manon Marguerit, LVMT. (En)jeux de proximité spatiale et émotionnelle dans la relation de Care entre l’agent·e de station et les victimes de violences sexuelles sur le réseau ferré RATP.


L'inscription au webinaire est gratuite mais obligatoire à l'adresse suivante : ICI

Les liens vers la réunion seront communiqués avant chaque séance aux personnes inscrites. Les séances du webinaire sont enregistrées.


Prochaines dates:

26 janvier 2024 de 14h à 16h : "Performances de genre dans la mobilité" avec Claire Pelgrims (LVMT) et Milan Bonté (HABITER)


2 février 2024 de 14h à 16h : "Genre et approches intersectionnelles de la mobilité" avec Emma Peltier (LVMT) et Florent Chossière (Institut Convergences Migration)


Les informations et liens d'inscription sont à retrouver : ICI


 

Conférence | Prendre soin des LGBTI+

18 et 19 janvier 2024 - 9h à 17h30

MSH Paris Nord

Plénières retransmises en ligne




La conférence Prendre soin des LGBTI+ : évolutions et défis d’un champ d’action et de recherche part d’un constat simple : les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexes (LGBTI+), dans leur diversité, font face à des défis de santé spécifiques, auxquels le système de santé peine encore à répondre adéquatement. Ces enjeux de santé spécifiques s’expliquent en grande partie par les violences et discriminations structurelles dont font toujours l’objet les populations LGBTI+. Au sein du système de santé, les parcours de soins des LGBTI+ sont parsemés de maltraitances médicales qui nuisent à la prise en charge adéquate de leurs besoins. Les violences et la stigmatisation vécues ou anticipées, le manque de formation des professionnel·les de santé aux réalités des personnes LGBTI+, en plus d’autres barrières – géographiques, économiques et administratives – dans l’accès aux soins, peuvent affecter la confiance dans le personnel soignant et produire du renoncement aux soins.

Depuis plusieurs décennies, ces constats ont incité les premier·ères concerné·es à mettre en place des interventions pour prendre soin des membres de leurs communautés, en particulier dans le contexte de l’épidémie de VIH/sida. En France, les offres de santé dédiées aux LGBTI+ sont aujourd’hui diverses, souvent portées par des alliances entre milieu associatif et professionnel·les de santé, s’inspirant d’exemples issus d’autres contextes, francophones et anglophones. Ce tissu d’acteurs·rices est dynamique mais reste encore fragile et peu reconnu par les autorités sanitaires. Notre conférence propose de rendre compte de cette diversité, du pouvoir d’agir des individus et des communautés concernées, en croisant les regards associatifs, scientifiques et médicaux.

L’équipe d’organisation de la conférence est très heureuses d’accueillir une grande diversité d’interventions pour en discuter sur les deux journées de cette conférence !

Cette conférence francophone et interdisciplinaire s’appuie sur le travail de l’équipe de recherche de l’étude Services de santé auprès des minorités LGBTI+ (SESAM-LGBTI+). Elle a pour objectif d’ouvrir un espace d’échanges autour des enjeux sociaux, politiques et cliniques d’un champ d’action et de recherche qui a connu des évolutions importantes ces dernières années.  La conférence vise également à consolider un réseau de collaboration francophone au sein duquel s’échangeront des analyses, des méthodes et des retours réflexifs et critiques.


Consulter le site du colloque avec le programme détaillé : ICI


Inscription : ICI


Pour suivre la conférence en ligne, rendez-vous sur ce lien les 18 & 19 janvier : https://www.youtube.com/@MSHParisNord/streams


 

TRANSIDENTITÉ À L'ÉCOLE : LE CONSEIL D'ÉTAT VALIDE UNE CIRCULAIRE DE 2021


Validée le 29 décembre 2023, cette circulaire intitulée "Pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l'identité de genre en milieu scolaire" vise à clarifier le rôle que doit tenir l’institution face aux « transitions de genre » souhaitées par des élèves, et reconnaît les droits des élèves transgenres.


A retrouver : ICI



 

Jeunes exposé·es aux Infections sexuellement transmissibles (IST) S’informer, se mobiliser Rapport 2023

Le Planning Familial National


Rapport (à télécharger ci-dessous) :


2023_11_rapport_Jeunes_IST_s_informer,_se_mobiliser_PFdocx
.pdf
Télécharger PDF • 1.08MB

 

La vie de Fabrice, accompagnant sexuel auprès de personnes handicapées

Podcast



Comment faciliter l'accès des personnes handicapées à une vie sexuelle épanouie ? Fabrice est accompagnant sexuel auprès de personnes souffrant de handicap. De ses premières rencontres à sa formation en passant par la suite de ses relations, il raconte.


"La santé sexuelle fait partie intégrante de la santé, du bien-être et de la qualité de vie dans son ensemble", affirme l'Organisation mondiale de la santé. Fabrice Flageul est accompagnant sexuel auprès des personnes souffrant de handicap. Dans "C'est la vie", il raconte.

En France, l’accompagnement sensuel et/ou sexuel est assimilé à de la prostitution. La question est revenue au Conseil national consultatif des personnes handicapées, qui plaidait en février dernier pour une "expérimentation" en France. Au total, 13 propositions en faveur de la vie affective et sexuelle ont été formulées.

Fabrice Flageul est accompagnant sexuel pour personnes handicapées. Ils seraient entre 15 et 30 en France. Une activité qui exige des compétences professionnelles comme l'écoute et l'empathie ainsi qu'une formation sur les types de handicap. Lui a suivi celle de l'APPAS, l'Association Pour la Promotion de l'Accompagnement Sexuel.


A retrouver : ICI


 

La santé mentale des demandeurs d'asile

24 Janvier 2024

9h30 - 17h30 - Colloque en ligne

France terre d'asile et l'Institut Convergences Migrations



France terre d'asile et l'Institut Convergences Migrations organisent un colloque sur la santé mentale des demandeurs d'asile afin de présenter les résultats de l'étude « Répondre aux besoins en santé mentale des demandeurs d'asile » et de réfléchir collectivement au développement et à la mise en œuvre de solutions de prévention, d'orientation et de prise en charge efficaces.

Ce colloque aura lieu au Ministère de la Santé le mercredi 24 janvier et sera retransmis en ligne en direct.


Au programme :

9h30-10h : Introduction et ouverture

10h-11h30 : Présentation des conclusions de l’étude & discussion générale : Santé mentale des demandeurs d’asile – Quels constats, quelles priorités d’action ?

11h45-12h : Pitchs : Projets innovants

12h-13h15 : Table ronde n°1 : Santé mentale des femmes demandeuses d’asile : de la prise en charge précoce à l’autonomisation

14h30-15h45 : Table ronde n°2 : Comment mieux former et accompagner les travailleurs sociaux dans l’accompagnement des troubles en santé mentale ?

16h-17h15 : Table ronde n°3 : Santé mentale des enfants demandeurs d’asile – comment mieux détecter et accompagner ?

17h15-17h30 : Conclusion


+d'informations : ICI

Lien de visionnage : ICI


 

Enjeux de santé dans les QPV : comment agir localement ?

25 janvier 2024 - 9h00 à 10h30 (Présentiel et webinaire)

Réseau national des centres de ressources politique de la ville (RNCRPV)


Pour le groupe de travail santé du Réseau national des centres de ressources politique de la ville (RNCRPV), Lucie Lechat de l’ORS-CREAI Normandie et Elsa Micouraud de Profession Banlieue présenteront le 25 janvier matin les enjeux de santé dans les quartiers prioritaires politique de la ville lors du webinaire organisé par la Banque des Territoires, son Hub et le réseau français Villes-Santé.


Quels leviers pour la santé des habitants des Quartiers Politique de la Ville ? Comment articuler les politiques locales de santé et la politique de la ville ? Mise en lumière des actions possibles grâce au Contrat Local de Santé, l’Atelier Santé Ville, le Contrat de Ville, et leurs clefs de réussites.


Les enjeux de santé sont particulièrement prégnants dans les QPV, reflétant les inégalités sociales et territoriales de santé : offre de soin déficitaire, cumul de facteurs défavorables à la santé (précarité économique, suroccupation des logements, bruit, etc.), moindre accès aux facteurs de protection de la santé (emploi, loisirs, alimentation saine, cadre de vie promoteur de santé physique et mentale, etc.). Ces facteurs contribuent à un renoncement important aux soins. Près de 40 % des habitants des QPV ont déclaré avoir renoncé à au moins un soin. Face à ce constat, des actions locales sont mises en place : développement ou stabilisation de l’offre de soins primaires via l’accompagnement à la création de maisons de santé, démarches d’éducation pour la santé mobilisant les outils de l’aller-vers et de la médiation en santé, amélioration du cadre de vie, etc.

Pour évoquer ces enjeux, la Banque des Territoires, son Hub et le réseau français Villes-Santé vous convient à ce Regards Croisés. Elus et professionnels des secteurs de la santé publique et de la politique de la ville interviendront pour donner des exemples d’actions concrètes en faveur de la santé dans les QPV et reviendront sur les leviers possibles du droit commun et de la politique de la ville, en particulier via des dynamiques partenariales.


Inscription : ICI


 

Endométriose et sexualité

Jeudi 25 janvier 2024 - 19h30 - 20h30 (Visioconférence)

AIUS

Dr Carine Martin abordera l'endométriose en explorant les étiologies, les symptômes, le diagnostic et les prises en soin liés à cette condition. Blandine Liagre partagera ses perspectives, mettant en lumière les outils de la kinésithérapie pour améliorer la qualité de vie des patientes. La présentation de Richard Clautiaux offrira un état des lieux des conséquences de l'endométriose sur les femmes et les couples, suivie d'une proposition de prise en charge psycho-sexologique pour traiter les douleurs et les répercussions sur le couple. L'accent sera mis sur l'accompagnement des couples en tant que partie clinique sexologique, développée en deuxième partie d'intervention.


Intervenants

  • Dr Carine Martin, Gynécologue médicale et Sexologue, Praticien Hospitalier Jeanne de Flandre CHU Lille, Responsable Pédagogique DIU Sexologie et Médecine Sexuelle de Lille

  • Blandine Liagre, Masseur kinésithérapeute libérale, pelvi-périnéologie, à Hellemmes-Lille. Membre du bureau de l’AFRePP, vacataire au DIU de sexologie de Lille

  • Richard Clautiaux, Psychologue et Sexologue au CHU Hôpitaux de Rouen Normandie, ainsi qu'en Libéral à la Clinique Mathilde de Rouen. Vacataire au DIU de Sexologie de Lille et de Marseille

  • Discutante : Dr Carol Burté, Médecin Sexologue & Andrologue, Cannes, Monaco

  • Technique et mise en oeuvre : André LETZEL, Conseiller conjugal, Sexologue, Psychanalyste, Bailleul sur Therain et Paris

Inscription : ICI

 

« Offre de soin primaire dans les QPV : trois modèles de lieu de santé »,

Jeudi 25 janvier à 10h45. (Présentiel et webinaire)

Banque des Territoires et le réseau français Villes-Santé



Comment les collectivités peuvent-elles accompagner la création d’un lieu permettant d’allier soin et promotion de la santé dans un QPV ? Quels sont les modalités de fonctionnement et les facteurs de réussite selon le modèle administratif choisi ?

Les statistiques nationales et les démarches d’observation locale en santé mettent en avant un déficit de professionnels de santé dans les QPV. Ainsi, l’offre est moindre, là où les besoins sont les plus importants, les habitants des QPV étant plus fréquemment touchés par des maladies chroniques telles que le diabète, reflétant le « gradient social en santé » et les inégalités sociales et territoriales de santé.


Ces rencontres permettront de présenter trois cas d’études, trois lieux de santé correspondant à divers modèles (diverses structures administratives, divers fonctionnements) : maison pluriprofessionnelle de santé, centre municipal de santé et centre de santé participatif.

A partir de ces retours d’expériences, nous verrons quel positionnement les collectivités peuvent-elles prendre pour soutenir ces projets de lieux de soin, et comment ces structures peuvent agir en prévention et promotion de la santé, en articulation avec les autres projets menés sur le territoire.

Cet événement sera introduit et animé par Nina Lemaire, Cheffe de projet au sein du Réseau français Villes-santé (RfVS)

Il accueillera la présentation de plusieurs lieux de santé situés dans ou à proximité d’un QPV.

Le centre municipal de santé de Brès-Croizat à Cherbourg-en-Cotentin, présenté par :

Lydie Le Poittevin, Adjointe en charge de la santé, du handicap, de la lutte contre les discriminations et l'égalité femmes/hommes de la Ville de Cherbourg-en-Cotentin

Céline Chmiel, Directrice administratrice et financière du CCAS et directrice par intérim du centre de santé de Brès-Croizat

La maison de santé pluriprofessionnelle de Bellevue à Nantes, présenté par :

Marlène Collineau, Adjointe déléguée à la santé de la Ville de Nantes

Clarisse Grannec, Chargée de projet chez Nantes Ville et Métropole

Florent Turck, Directeur opérationnel à Loire Océan Développement


Inscription : ICI


 

A VENIR

 

Formation : Contraception dite masculine : connaître, transmettre, orienter

Le 6 février 2024


Planning Familial Ile de France



Préinscription : ICI

Contact :

Fédération Régionale Île-de-France 4, Square Saint-Irénée - 75011 PARIS 01 47 00 26 87 formation@planningfamilial-idf.org | contact@planningfamilial-idf.org

 

Formation : Genre et Santé Sexuelle

Les 5, 6, 11 et 12 mars 2024


Planning Familial Ile de France



Préinscription : ICI

Contact :

Fédération Régionale Île-de-France 4, Square Saint-Irénée - 75011 PARIS 01 47 00 26 87 formation@planningfamilial-idf.org | contact@planningfamilial-idf.org

 

Formation : Violences conjugales et intrafamiliales : comprendre, repérer, prendre en charge et sensibiliser

Les 25 et 26 mars 2024


Planning Familial Ile de France




Préinscription : ICI

Contact :

Fédération Régionale Île-de-France 4, Square Saint-Irénée - 75011 PARIS 01 47 00 26 87 formation@planningfamilial-idf.org | contact@planningfamilial-idf.org


 

Journées scientifiques de l’ANRS - Maladies infectieuses émergentes

21 et 22 mars 2024

Centre International de Conférences Sorbonne Université à Paris


Ce rendez-vous des communautés scientifiques permet le partage des avancées de la recherche dans tous les domaines de l’agence : VIH/sida, hépatites virales, IST, tuberculose et maladies infectieuses émergentes.


Plus d’information prochainement sur le programme et les modalités d’inscription.


Journée d'étude "La maternité, un levier de participation politique féminine ?

Modalités, ressorts et effets des investissements politiques de la maternité."

20 juin 2024

Université Paris-Est (site Champs sur Marne)


Appel à communication :

Calendrier

26 février 2024 : date limite de réception des propositions de communications (5000 signes maximum)

11 mars 2024 : sélection des communications

6 juin 2024 : date limite d’envoi des textes de communication (maximum 30 000 signes)

20 juin 2024 : tenue de la journée d’études à l’Université Paris-Est

Les propositions de communication sont à envoyer à jematernitepol@proton.me

Au plaisir de vous lire et de vous rencontrer,


Le comité d’organisation

Olivia Vieujean (Centre Georg Simmel, LAMC ULB)

Félicie Roux (Lab’URBA)

Chloé Buton (CHREC)

Violette Arnoulet (Lab’URBA)

Avec le soutien du groupe Justice Espace Discriminations Inégalités, Labex Futurs urbains



 

Le 40ème congrès de la Société Française d'Endocrinologie (SFE)

16 au 18 octobre 2024

Polydome de Clermont-Ferrand



+d'informations : ICI


 

RAPPELS


 

Lancement de modèles pédagogiques de vulves 3D


Sexoblogue




Ces outils sont conçus pour enrichir et compléter les clitoris 3D transmis aux personnes ayant participé toute la journée à lors de la journée annuelle du Réseau Santé Sexuelle de la Métropole de Rouen Normandie le 05 Octobre 2023.


Ils représentent une avancée significative dans les ressources éducatives disponibles en matière de santé sexuelle : représentation réaliste des états de repos et d’excitation, flexibilité, résistance, choix des couleurs pour refléter la diversité des couleurs de peau...


En savoir plus : ICI


 


Présentation du projet de loi inscrivant l’IVG dans la Constitution en Conseil des ministres et annonce de deux mesures importantes par le ministre de la Santé (Annonce)

12/12/2023


Gouvernement


Le projet de loi inscrivant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution a été présenté mardi 12 décembre 2023 en Conseil des ministres.

Il arrivera le 24 janvier à l’Assemblée nationale.


Dans la continuité de cet engagement, le ministre de la Santé et de la Prévention annonce deux mesures importantes :

L’élargissement de la possibilité, pour les sages-femmes, de pratiquer des IVG par voie instrumentale dans les établissements de santé. Au-delà de la capacité qui leur est donnée de réaliser des IVG médicamenteuses depuis 2016, cette compétence nouvelle constitue une réponse forte aux difficultés d’accès observées sur certains territoires. Le décret permettant aux sages-femmes de réaliser cette activité sera publié dans les prochains jours ;

En outre, le ministre de la Santé et de la Prévention a décidé d’une revalorisation de 25% des tarifs versés aux établissements de santé pour la réalisation des IVG, qui n’avaient pas été revus depuis 2016 et étaient significativement inférieurs aux coûts supportés par les établissements pour cette activité. Cette hausse significative témoigne de la priorité que le Gouvernement accorde à ces prises en charge, et valorise l’engagement des structures permettant l’accès de nos concitoyennes qui le souhaitent à l’IVG.


« Garantir cette liberté aux femmes, c’est agir au quotidien pour qu’elles aient accès le plus facilement possible à l’IVG. Pour cela, il faut maintenir la mobilisation des établissements et des professionnels de santé afin qu’ils assurent ces actes. C’est avec cet objectif de sécuriser toujours plus l’accès à ce droit que j’ai décidé de généraliser la pratique des IVG instrumentales pour les sages-femmes et de revaloriser les tarifs de l’IVG », a déclaré Aurélien ROUSSEAU, ministre de la Santé et de la Prévention.

 


La prévention du suicide en images : le premier spot officiel du 3114

15 Décembre 2023




Porter en images la prévention du suicide et s’adresser au plus grand nombre, telle est la volonté du numéro national de prévention du suicide, le 3114. À travers un spot court et animé de 30 secondes intitulé « Tu comptes pour moi », l’enjeu est de transmettre un message essentiel sur un ton bienveillant et positif, à l’image de l’action du dispositif national.

Mettre en lumière la prévention du suicide pour le grand public

Le projet est ambitieux mais nécessaire. Depuis son ouverture en octobre 2021, le numéro national de prévention du suicide ne cesse de développer sa communication sur tous les canaux, notamment digitaux via son site Internet et ses médias sociaux. C’est avec la volonté d’offrir au dispositif la plus large visibilité possible que le choix s’est porté sur la création du premier spot officiel.


À travers la réalisation de ce spot, deux objectifs :

• Faire passer le message de la prévention du suicide, auprès du grand public, par le biais de personnages représentatifs des cœurs de cible du 3114 : les personnes en souffrance, l’entourage inquiet pour un proche ainsi que les professionnels prescripteurs.

 Libérer la parole, en famille, entre amis ou entre collègues, afin de déstigmatiser un sujet encore bien trop tabou dans notre société actuelle.


Ce spot sera diffusé dès le vendredi 15 décembre 2023 sur l’ensemble des canaux de communication du 3114. Visionnez-le dès à présent en avant-première : https://youtu.be/jtP0Y9NhM6g



Présentation du dispositif national, le 3114


Confidentiel et gratuit, le 3114 est une ligne téléphonique professionnelle permettant de répondre aux besoins immédiats des personnes en recherche d’aide : écoute, évaluation, orientation et/ou intervention.

Elle s’adresse à toute personne en souffrance, à l’entourage inquiet pour un proche, aux personnes endeuillées par suicide ainsi qu’aux professionnels.

Assuré par des psychologues ou infirmiers spécifiquement formés, ce dispositif est accessible sur l’ensemble du territoire de métropole et d’outre-mer, 24H/24 et 7J/7.

Avec l’ouverture du 3114, le ministère de la Santé et de la Prévention continue de déployer la stratégie nationale de prévention du suicide impulsée par la feuille de route « Santé mentale et psychiatrie » de 2018. Sous le pilotage de ce ministère, la France propose ainsi des axes complémentaires tels que le dispositif VigilanS, le déploiement de réseaux Sentinelles, la prévention de la contagion suicidaire (www.papageno-suicide.com) et donc la mise en place du 3114, le numéro national de prévention du suicide.

  • 15 centres de réponse du 3114 répartis sur le territoire français

  • +450 000 appels reçus jusqu’à ce jour par le 3114


Pour plus d’informations,

Consultez le site : www.3114.fr

et les réseaux sociaux du 3114 : https://linktr.ee/3114_appel


Communiqué de presse (à télécharger ci-dessous) :


CP_3114_spotofficiel_13122023
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Sortie du Décret n° 2023-1194 du 16 décembre 2023 relatif à la pratique des interruptions volontaires de grossesse instrumentales par des sages-femmes en établissement de santé

JORF n°0292 du 17 décembre 2023


Légifrance

Article 1

La section 2 du chapitre II du titre Ier du livre II de la deuxième partie du code de la santé publique est complétée par deux articles ainsi rédigés :


« Art. D. 2212-8. - Les sages-femmes effectuant des interruptions volontaires de grossesse par méthode instrumentale justifient du respect des conditions suivantes :

« 1° Etre titulaire d'un diplôme ou disposer d'une expérience professionnelle répondant à l'une des situations suivantes :

« a) Etre titulaire du diplôme d'Etat de docteur en maïeutique mentionné à l'article L. 635-2 du code de l'éducation ;

« b) Disposer d'une expérience professionnelle préalable minimale d'un an dans le domaine de la santé de la femme, dont six mois en orthogénie, et avoir suivi une formation théorique préalable de deux jours portant sur le geste chirurgical d'interruption volontaire de grossesse, ses complications et l'analgésie locale ;

« c) Etre titulaire d'un diplôme universitaire en orthogénie ;

« 2° Avoir suivi une formation pratique, dont la réalisation est validée par le responsable du service au sein duquel est réalisée la formation, répondant aux conditions suivantes :

« a) L'observation d'au moins dix actes d'interruptions volontaires de grossesse par méthode instrumentale ;

« b) La réalisation d'au moins trente actes d'interruptions volontaires de grossesse par méthode instrumentale, sous la supervision d'un médecin ou d'une sage-femme, formé à cette activité et disposant d'une expérience en la matière de plus de deux ans ou ayant réalisé plus de soixante de ces actes.

« Le directeur de l'établissement siège de la réalisation de cette formation remet une attestation de formation à la sage-femme.


« Art. D. 2212-8-1. - Les interruptions volontaires de grossesse par méthode instrumentale mentionnées à l'article D. 2212-8 sont réalisées dans un établissement mentionné aux articles R. 2212-4 et R. 2212-5.


« L'organisation de l'établissement de santé permet l'intervention, sur site et dans des délais compatibles avec les impératifs de sécurité des soins, d'un médecin compétent en matière d'interruptions volontaires de grossesse par méthode instrumentale, d'un gynécologue-obstétricien et d'un anesthésiste-réanimateur. Elle permet la prise en charge, sur site ou par convention avec un autre établissement de santé, des embolisations artérielles, dans des délais compatibles avec les impératifs de sécurité des soins, par des médecins justifiant d'une formation et d'une expérience dans la pratique de ces actes. »


A retrouver : ICI


 

Nouvelle campagne de sensibilisation de lutte contre les violences

17décembre 2023

Association "En avant toutes"


1 jeune sur 7 est victime de violences

Pour sensibiliser et assurer l’écoute et l’accompagnement des personnes victimes de violences, nous vous présentons “Ceci n’est pas un message d’amour”, notre nouvelle campagne de sensibilisation et d’appel à la générosité.


Spot de sensibilisation : ICI

Tchat d'écoute : ICI


 

"La santé des personnes trans"

Arnaud Alessandrin

Décembre 2023

Questions de Santé Publique - IREPS



Article (téléchargement ci-dessous) :


Web_QSP47_IReSP_47_2023047
.pdf
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Vous avez plus de 50 ans et vous vivez avec le VIH ?

Vous êtes un ou une professionnelle accompagnant des PVVIH de plus de 50 ans ? Participez à notre étude inter-associative "Vieillir avec le VIH" !


Les Actupiennes, Actions Traitements, Aides, Comité des familles, Da Ti Seni, Envie, Grey Pride, La Maison de vie, Les Petits Bonheurs, Marie Madeleine, RSMS, Séropotes, Sidaction et Tempo, MoiPatient

Aujourd’hui, 50% des personnes séropositives françaises ont plus de 50 ans. S’il est désormais possible de vieillir avec cette maladie, beaucoup ne pensaient pas avoir cette chance et n’ont pas toujours prévu leur avenir.


Afin d’évaluer leurs besoins et leurs attentes, 14 associations - Les Actupiennes, Actions Traitements, Aides, Comité des familles, Da Ti Seni, Envie, Grey Pride, La Maison de vie, Les Petits Bonheurs, Marie Madeleine, RSMS, Séropotes, Sidaction et Tempo - s’associent pour mener avec MoiPatient l’étude “Vieillir avec le VIH” en proposant 2 questionnaires (accessibles sur le même lien) :


• 1 questionnaire à destination des personnes de + de 50 ans concernées par le VIH

• 1 questionnaire pour les professionnels et professionnelles qui les accompagnent (venant de la santé, du travail social, de la médiation, ...)


> 3 mois pour répondre : lancée le 26 septembre 2023, l'étude fermera le 26 décembre 2023 !


+ d'informations : ICI


 

Grande enquête sur l'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle

Octobre à décembre 2023


Saisines participatives du CESE




L’Education à la vie affective, relationnelle et Sexuelle (EVARS) vise à promouvoir des relations affectives saines, l’impératif de consentement, la reconnaissance des orientations sexuelles et des minorités de genre et la lutte contre les inégalités.


La Délégation des Droits des Femmes et à l’Egalité du CESE s'est saisie de ce sujet et a besoin de vous afin de :

- Recenser les principaux freins à la mise en œuvre de cette éducation, les résistances

- Formuler des préconisations afin d'améliorer la mise en œuvre et la réception de cette éducation


Reconnue comme un moyen de lutte pour combattre les violences et l’exploitation sexuelles des mineures et des mineurs, l'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle soulève pourtant de vifs débats en France et en Europe.


Pour traiter ce sujet complexe, parfois tabou, le CESE a choisi de déployer un dispositif ambitieux, permettant de recueillir la parole des citoyennes et citoyens, en deux étapes :

- Des questionnaires en ligne et des appels à contribution, organisés par public ouverts jusque décembre 2023 ;

- Une journée délibérative, qui se tiendra le 13 mars 2024 au CESE.


Questionnaires destinés à :

Une ou un jeune

Professionnelle ou un professionnel en milieu scolaire ou en centre de formation d'apprentis

Professionnelle ou un professionnel hors milieu scolaire


+ d'informations : ICI

Questionnaires : ICI



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