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Actualités (inter)nationales en santé sexuelle - MARS 2024

Dernière mise à jour : 28 mars


 

IVG dans la Constitution : revivez les débats et « le moment historique » à Versailles Lundi 04 Mars 2024


Députés et sénateurs réunis en Congrès ont approuvé lundi 4 mars la constitutionnalisation de l’interruption volontaire de grossesse (IVG), par 780 voix pour et 72 contre. Sur 902 parlementaires, 852 se sont exprimés. Une majorité des trois cinquièmes était requise pour valider cette révision constitutionnelle, soit au moins 512 voix.


Un vote historique. Les parlementaires français, réunis ce lundi 4 mars en Congrès, ont approuvé l’introduction de l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution, par 780 voix pour et 72 contre. Sur 902 parlementaires, 852 se sont exprimés. Ce faisant, la France devient le premier pays du monde à faire figurer l’IVG dans sa Constitution. L’annonce des résultats par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a été saluée par une très longue ovation débout des députés et sénateurs.


Ce vote vient sceller un long processus parlementaire, dont le point d’orgue a été, mercredi 28 février, l’adoption par le Sénat du projet de loi constitutionnelle, en dépit des réticences exprimées par la majorité sénatoriale de droite et du centre.

Toute révision constitutionnelle implique d’être votée en des termes similaires par l’Assemblée nationale et le Sénat, avant un ultime vote à la majorité des trois cinquième des parlementaires réunis en Congrès, soit au moins 512 voix.


Au cours des nombreuses prises de parole qui se sont succédé cet après-midi à la tribune de la grande salle du Congrès, dans le château de Versailles, les élus ont souligné le rôle pionnier de la France. Ce vote intervient près de cinquante ans après l’adoption de la loi « Veil » de 1975, qui a légalisé le recours à l’IVG en France, et alors que la montée des populismes menace l’accès à l’avortement dans de nombreux pays à travers le monde.


Le président de la République a désormais quinze jours pour promulguer la loi constitutionnelle après son adoption par le Congrès.



 

Comment évolue le recours à l’IVG en France ?

04 Mars 2024

INED


Au moment où l’IVG est sur le point d’entrer dans la Constitution, l’Ined revient sur les évolutions récentes du recours à l’IVG en France, analysées dans son article L’évolution démographique récente de la France 2023, paru il y a quelques semaines dans la revue Population.


Résumé :


En 2022, 232 000 avortements ont eu lieu en France.  Après deux années de stabilité, ce nombre a augmenté (232 000 contre 216 000 en 2021). En 2022, le ratio était de 1 IVG pour 3 naissances contre 1 pour 4 en 2017. Les IVG sont concentrées aux âges compris entre 20 et 34 ans, et le taux de recours le plus élevé se situe entre 25 et 29 ans. L’augmentation des IVG est observée dans les tranches d’âges pour lesquelles la fécondité est la plus importante. Les IVG médicamenteuses en représentent plus des trois quarts. Au fil des années, les IVG en ville sont de plus en plus réalisées par des sages-femmes. Le lieu de l’acte varie selon l’âge : si l’hôpital est globalement le principal lieu d’IVG, les femmes les plus âgées se rendent davantage en ville et dans les établissements privés, alors que les femmes de 25 à 34 ans ont davantage recours aux sages-femmes, et les moins de 20 ans aux établissements publics.


Source : Ined, 2024

En savoir plus : ICI

 

Webinaires mensuels - Contraception dite masculine

Février à Juin 2024

L'équipe de SlowCo




Chaque mois, découvrez les recherches novatrices de nos intervenant.e.s, qui repoussent les limites et remettent en question les certitudes concernant les contraceptions dites masculines.




 

Formation : Genre et Santé Sexuelle

Les 5, 6, 11 et 12 mars 2024


Planning Familial Ile de France



Préinscription : ICI

Contact :

Fédération Régionale Île-de-France 4, Square Saint-Irénée - 75011 PARIS 01 47 00 26 87 formation@planningfamilial-idf.org | contact@planningfamilial-idf.org


 

Traitement de la dysfonction érectile

Jeudi 7 mars 2024 - 19h30 - Webinaire



Les webconférences AIUS vous proposent une table ronde autour des traitements de la dysfonction érectile, d’hier à demain : médicaments , traitements locaux, chirurgicaux , psycho sexologiques , rééducation , thérapies émotionnelles…


Un catalogue le plus exhaustif possible des moyens thérapeutiques à notre disposition pour traiter nos patients dans une approche multimodale. Intervenants Dr. Carol Burté, Médecine sexuelle, andrologie, sexologie Justine Raymond, Kinésithérapeute, Sexologue Cécile Miele, Psychologue, Sexologue Dr. Pierre Bondil, Urologue, Sexologue Dr. Jean Pierre Graziana, Urologue, Sexologue


Inscription : ICI


 

Petit déjeuner de networking Santé des femmes & Sport et santé

08 Mars 2024,

10 Rue d'Oradour-sur-Glane 75015 Paris, et en ligne

Femmes de Santé



Le 8 mars prochain, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, le collectif Femmes de santé organise un petit déjeuner de networking autour des thématiques sport et santé et santé des femmes, dans les locaux de PariSanté Campus (10 Rue d’Oradour-sur-Glane 92130 Paris) ou en visioconférence.


Au programme :

8h30 – Accueil café & networking

9h – Accueil par PariSanté Campus

Présentation du baromètre « perception des femmes sur leur santé » réalisé par le collectif Femmes de Santé en partenariat avec CSA, par Anne-Marie Pernet, Directrice départ Santé CSA et membre du collectif. Comparaison des réponses entre les membres du collectif, travaillant dans le secteur de la santé et un large piublic. Questions & réponses avec la salle.

9h40 – Présentation de l’étude « stéréotypes et inégalités entre femmes et hommes tout au long du parcours de vie » par Marine Darnault, Directrice exécutive PariSanté Campus et membre du collectif.

10h – Les Femmes de Santé pitchent leurs projets « santé des femmes et sport ». Découvrez les initiatives du secteur.


Pour vous inscrire et pitcher votre projet, contactez : femmesdesante@hkind.co. Vous devez obligatoirement faire partie du collectif et avoir votre adhésion à jour (candidature au collectif : FDS – candidature (femmesdesante.fr)).

10h15 – Fin.


+d'informations : ICI

 


Santé mentale et VIH : Pas de santé globale sans santé mentale

Mercredi 20 mars 2024 : 14h00 - 16h00 - Webinaire

Plateforme ELSA



La Plateforme ELSA vous invite à participer à sa prochaine réunion THEMATIQUE “Santé mentale et VIH : pas de santé globale sans santé mentale”

Ce webinaire est ouvert à toutes les équipes des associations membres et associations partenaires du réseau de la Plateforme ELSA.

Lors de ce webinaire animé par Stella Tiendrebeogo, Psychologue/Sexologue, nous accueillerons les 3 professionnel.les de la santé mentale suivant.es :

Fabrice NIKUZE, psychologue, ANSS, Burundi

Christelle MAYAKA, psychologue-coordinatrice, ASU, Congo

Jean-Marie Alley ATSOU, psychologue, EVT, Togo


Inscription : ICI

 

Formation l'accueil des personnes trans et la prescription d'hormonothérapie

Jeudi 21 mars 2024 -16h à 21h - Distanciel

Associations Acceptess-T, Espace Santé Trans, et OUTrans, REST



Cette formation porte sur l'accueil des personnes trans et la prescription d'hormonothérapie et a été créée avec les médecins partenaires de nos associations.

Il s'agit de répondre d'une part à une demande croissante de personnes trans souhaitant débuter un traitement hormonal en dehors d'un parcours hospitalier, souvent organisé autour de la psychiatrie, et de diversifier l'offre de santé en Île de France et ailleurs sur le territoire pour les personnes trans. D'autre part, d'une demande croissante de formation de la part des médecins à l'accueil et le suivi des personnes trans.

Ce module de formation est ouvert aux médecins ayant reçu ou recevant actuellement des personnes trans en médecine générale, gynécologie et endocrinologie, soignant·es et voulant se former aux pratiques de primo-prescription des THS ainsi qu'au suivi hormonal.


Coût : 50 euros / 25 euros pour les internes, infirmier-ères, personnes précarisées


Inscription et paiement de la formation: ICI


Afin de valider votre inscription et permettre de préparer au mieux la formation, merci de remplir ce google form : ICI



 


Journées scientifiques de l’ANRS - Maladies infectieuses émergentes

21 et 22 mars 2024

Centre International de Conférences Sorbonne Université à Paris


Ce rendez-vous des communautés scientifiques permet le partage des avancées de la recherche dans tous les domaines de l’agence : VIH/sida, hépatites virales, IST, tuberculose et maladies infectieuses émergentes.


Plus d’information prochainement sur le programme et les modalités d’inscription.



 

Formation : Violences conjugales et intrafamiliales : comprendre, repérer, prendre en charge et sensibiliser

Les 25 et 26 mars 2024


Planning Familial Ile de France




Préinscription : ICI

Contact :

Fédération Régionale Île-de-France 4, Square Saint-Irénée - 75011 PARIS 01 47 00 26 87 formation@planningfamilial-idf.org | contact@planningfamilial-idf.org


 

Séminaire « Espaces Critiques »

Mercredi 27 mars 2024 (17h-19h) à Lyon, campus des quais (salle à préciser).

Dans le cadre des ateliers "Recherches en situation pluridisciplinaire" et "Faire territoire, faire société » de l’UMR Environnement Ville Société




Intervenante : Marion Tillous (Maîtresse de conférences en géographie à l’Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis ; Laboratoire d’Études de Genre et de Sexualité – UMR 8238).


Cette séance portera sur le thème « Violences conjugales, contrôle spatial et responsabilité de l’État » et s’articulera notamment autour des ouvrages récents “Espace, genre et violences conjugales. Ce que révèle la crise de la Covid-19” (2022) et “Avec, sans ou contre. Critiques queers/féministes de l’État” (2020).


Résumé : Les violences conjugales fonctionnent comme un piège qui se referme autour de la victime, y compris de manière très concrète et spatiale : celle-ci est peu à peu empêchée de se déplacer et son territoire de vie se réduit à mesure que les violences augmentent, conduisant à ce qu’Eva San Martin (2019) appelle la « déprise spatiale ». Le contrôle spatial qu’exerce le partenaire violent traverse les différentes échelles spatiales, et fait écho aux autres formes de violences de genre qui adviennent dans les espaces publics ou intermédiaires (au travail, chez le médecin, à l’école, etc.), constituant avec elles un continuum spatial des violences de genre.

Les réponses de l’État face aux violences conjugales semblent aujourd’hui se multiplier, nous nous demanderons donc s’il est toujours possible d’affirmer, avec Birgit Sauer (2020), que celui-ci « délègue et décentralise la violence aux pères de famille » ? Nous envisagerons le rôle de l’État dans la division entre (espaces) public et privé, dans la consolidation de l’idéologie de l’amour et du couple, dans la réponse sécuritaire apportée par un organe (les forces de l’ordre) à la fois chargé d’un rôle de protection et d’enquête, et dans la précarisation sociale dont les conséquences sont fortes sur les parcours de sortie des violences.


L'intervention sera suivie d'un échange.


Si vous êtes intéressé·es par cette séance, merci de vous inscrire à l’adresse : espaces-critiques@riseup.net

Plus d’informations et affiche : ICI



 

A VENIR

 

Séminaire, Thème de la séance : Contraception et données de remboursement de l’Assurance Maladie : quels usages ?

mardi 2 avril 2024 - 14h à 17h à l’Ined (9 cours des Humanités, Aubervilliers, salle 4.033) - Présentiel ou visioconférence

Le Laboratoire Contraception&Genre



Intervenantes :


Juliette Congy (docteure en santé publique) pour une présentation intitulée : « Dénombrer les utilisatrices de contraceptifs remboursés et leurs prescripteurs : quels apports et quelles limites des données de l’Assurance Maladie ?»


Noémie Roland (médecin épidémiologiste à Epi-Phare) pour une présentation intitulée : « Etude de l'évolution de la contraception en France grâce aux apports du SNDS»

Pour y assister, merci de vous inscrire : ICI

en précisant si vous voulez assister au séminaire sur place ou bien à distance (auquel cas un lien vous sera envoyé quelques jours avant la séance).

+d'informations : ICI


 

Formation : Mener un accompagnement de contraception masculine"

30 mai 2024 - 9h-12h30 / 14h– 17h

48 boulevard Rabelais, à Montpellier

Le Planning Familial de l'Hérault



Le Planning Familial de l'Hérault organise prochainement une formation "Mener un accompagnement de contraception masculine"


POUR QUI  ?

Vous êtes médecin, gynécologue, sage-femme, ou vous travaillez dans le médico-social... Vous accueillez des personnes et des couples sur des questions de contraception et vous souhaitez améliorer vos compétences pour informer et accompagner la mise en place d’une contraception masculine ?



OBJECTIFS

  • Accompagner et suivre une personne ou un couple dans la gestion quotidienne d'une contraception masculine

  • Donner les informations claires sur les différentes méthodes de contraception : histoire, principes, indices de pearl...

  • Mener un entretien clinique de contraception testiculaire : bilan biologique, contre indications, effets indésirables, prescriptions, suivi...

  • Faire appel aux ressources du réseau français autour de la contraception masculine

  • Se situer dans le cadre légal en France, en Europe et dans le monde en matière de contraception masculine



+ D'INFORMATIONS et INSCRIPTIONS : ICI

Avant le 10 mai 2024

TARIF : 210€ par PARTICIPANT·E


 

Journée d'étude "La maternité, un levier de participation politique féminine ?

Modalités, ressorts et effets des investissements politiques de la maternité."

20 juin 2024

Université Paris-Est (site Champs sur Marne)


Appel à communication :

Calendrier

26 février 2024 : date limite de réception des propositions de communications (5000 signes maximum)

11 mars 2024 : sélection des communications

6 juin 2024 : date limite d’envoi des textes de communication (maximum 30 000 signes)

20 juin 2024 : tenue de la journée d’études à l’Université Paris-Est

Les propositions de communication sont à envoyer à jematernitepol@proton.me

Au plaisir de vous lire et de vous rencontrer,


Le comité d’organisation

Olivia Vieujean (Centre Georg Simmel, LAMC ULB)

Félicie Roux (Lab’URBA)

Chloé Buton (CHREC)

Violette Arnoulet (Lab’URBA)

Avec le soutien du groupe Justice Espace Discriminations Inégalités, Labex Futurs urbains



 

Le 40ème congrès de la Société Française d'Endocrinologie (SFE)

16 au 18 octobre 2024

Polydome de Clermont-Ferrand



+d'informations : ICI


 

RAPPELS


 

APP ANRS

15 janvier 2024


1) L’appel à projets générique VIH/sida, IST, hépatites virales, tuberculose (2024-2) porte sur :

  • l'ensemble des recherches sur le VIH/sida, sur les infections sexuellement transmissibles (IST), sur les hépatites virales, sur la tuberculose, y compris les recherches sur leurs co-infections ;

  • les recherches sur d’autres infections ou pathologies dès lors qu’elles sont utiles à la

compréhension du VIH/sida, des IST, des hépatites virales et/ou de la tuberculose ;

  • les recherches sur l’impact d’autres infections ou pathologies, notamment la Covid-19, sur l’état de santé, la prise en charge ou le dépistage ou la prévention du VIH/sida, des IST, des hépatites virales et/ou de la tuberculose.

Vous pouvez déposer des demandes de financement pour des :

projets de recherche et des contrats d'initiation d'une recherche ;

allocations de recherche pour des doctorants et post-doctorants.

Les financements sont ouverts à tous les laboratoires de recherche français, publics ou privés, ainsi qu'aux laboratoires étrangers associés à un laboratoire français dans le cadre d'un projet de recherche.

Clôture : 15 mars 2024



2) L'appel à projets colloques et publications (2023-4)

L’appel à projets colloques et publications couvre l’ensemble des champs thématiques de l’agence :

  • l’ensemble des recherches sur le VIH/sida, sur les infections sexuellement transmissibles (IST), sur les hépatites virales, sur la tuberculose, y compris les recherches sur leurs co-infections ;

  • les recherches sur les maladies infectieuses émergentes et réémergentes.


Il est possible de soumettre une demande de financement de manière continue sur toute l’année, selon le calendrier prévisionnel suivant :

1er janvier - 14 mars

15 mars - 14 juin

15 juin - 14 septembre

15 septembre - 15 décembre

Clôture : 14 mars 2024


Pour en savoir plus et déposer vos dossiers

Accédez aux règlement complets, récapitulant notamment le périmètre des appels à projets et les critères d'éligibilité, ainsi que les conditions particulières de financement de l’ANRS MIE : ICI



 

Fausse couche : la personne concernée peut demander un arrêt de travail sans délai de carence

Assurance Maladie


Travailleuse salariée, artisane, commerçante ou professionnelle libérale, vous pouvez bénéficier d’un arrêt de travail pour maladie sans délai de carence si vous subissez une interruption spontanée de grossesse (fausse couche).


Depuis le 1er janvier 2024, en cas d’interruption spontanée de grossesse (fausse couche), il est possible de bénéficier d’un arrêt de travail pour maladie sans application du délai de carence (1).

Pour mémoire, le délai de carence est le délai de 3 jours pendant lequel une personne ne perçoit aucune indemnisation de son arrêt de travail. Sa suppression dans le cas d’un arrêt maladie pour fausse couche permet donc une indemnisation de l’Assurance Maladie dès le 1er jour d’arrêt.

Cette mesure s’applique aux salariées, aux artisanes, aux commerçantes et aux professionnelles libérales, sous réserve des conditions d’ouverture de droit.


QUELLES SONT LES CONDITIONS POUR OBTENIR UN ARRÊT DE TRAVAIL SANS JOUR DE CARENCE ?

Si votre médecin constate une incapacité de travail faisant suite à une interruption spontanée de grossesse (fausse couche) ayant eu lieu avant la 22e semaine d'aménorrhée, il peut vous prescrire un arrêt de travail qui sera indemnisé dès le premier jour de cessation de votre activité.

Cette prescription intervient via un formulaire papier spécifique pour lequel vous devez respecter les démarches applicables habituellement comme pour tout arrêt de travail pour maladie, en fonction de votre statut professionnel.


+d'informations : ICI



 

Les protections hygiéniques réutilisables remboursées pour les moins de 26 ans

Et les préservatifs "féminins" accessibles gratuitement pour les moins de 26 ans, en pharmacie et sans ordonnance.

La loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour l’année 2024

Application Courant 2024



Issue de la loi de financement de la Sécurité sociale 2024, cette mesure concernera les jeunes de moins de 26 ans et les bénéficiaires de la protection complémentaire santé solidaire. Service-Public.fr vous explique cette mesure qui entrera en vigueur courant 2024.


La loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour l’année 2024, du 26 décembre 2023, dispose de la gratuité des protections hygiéniques réutilisables, sous conditions.

Elle a été publiée au Journal officiel le 27 décembre 2023.

Les jeunes âgées de moins de 26 ans et les bénéficiaires de la protection complémentaire santé solidaire (C2S) pourront bénéficier de la gratuité des protections périodiques réutilisables. Cela concerne environ 6,7 millions de personnes.


Pour bénéficier de la gratuité sur les protections périodiques réutilisables, il faudra se rendre en pharmacie. La prise en charge est à hauteur de 100% pour les bénéficiaires de la C2S. Elle est à hauteur de 60% pour les personnes de moins de 26 ans. Les 40% restants sont dans la majorité des cas compensés par les organismes complémentaires.

Seules les protections périodiques réutilisables sont éligibles. Une liste des produits de protection réutilisable sera précisée prochainement : les produits devront respecter des normes de qualité visant à assurer leur non-toxicité sanitaire et environnementale.

Cette mesure vient s'ajouter à d'autres dispositions de prévention de la santé des jeunes déjà prises ou prévues dans la loi de financement pour la Sécurité sociale 2024.


En plus de la prise en charge des protections périodiques réutilisables, la LFSS 2024 dispose de la gratuité des préservatifs masculins et féminins pour les moins de 26 ans, en pharmacie et sans ordonnance.

Cela était déjà possible pour les préservatifs masculins : depuis le 1er janvier 2023, les préservatifs des marques « Eden » et « Sortez couverts ! » sont pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie.


Texte de référence : ICI


En savoir plus : ICI



 

Le Centre de référence sur les agents tératogènes (CRAT) a modernisé son site et mis à jour la liste des médicaments dangereux en cours de grossesse.



Lien vers la liste sur le CRAT : ICI

 

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